“Notre résurrection n’est pas toute entière dans le futur, elle est aussi en nous, elle commence, elle a déjà commencé.“ Paul Claudel Dans la douce force de l’Instant Présent, par notre vraie présence qui nous relie à la Présence, prenons un temps pour “traverser“ nos noirceurs, laisser mourir ce qui “doit“ mourir et renaître à la Vie. Belle pratique à chacune et chacun ! Exercice proposé : Dans un moment de silence, prenez un temps pour vous asseoir et écrire. Faites cet exercice dans un lieu tranquille et quand vous vous sentirez “relié“ à une Présence calme, vraiment silencieuse et profonde. Nous vous proposons 3 questions comme guidance. Ne pas réfléchir, ni analyser, mais écrire : juste commencer à écrire et voir ce qui émerge de l’écriture. Ne pas trop “décortiquer“ les questions. Simplement faire confiance à notre écriture “automatique“ en laissant le stylo courir sur la feuille. Avant de commencer prenez un temps de méditation, pour vous mettre en présence de Dieu, du “plus vaste“ et demander la grâce d’être inspiré et aidé. 1 - “Laissez partir/ Laisser mourir“ : Sans me juger, avec compassion et tendresse vis à vis de moi, puis-je reconnaître des “zones d’ombre“ qui me font souffrir, qui m’entravent ou me gênent : des traits de caractères, des émotions, des “énergies“ d’habitudes, des états d’âme récurrents… ?Je les accueille et les note. Quelles sont les habitudes, les pensées…qui doivent mourir en moi ? Quelles “graines négatives“ dois-je cesser d’arroser ? Qu’est-ce que je dois lâcher ? 2 – “ Mettre en lumière“ Dieu est l’Amour miséricordieux qui me pardonne – me donne la Vie par-delà toutes mes ombres. Je prends maintenant un temps de méditation pour laisser Sa lumière m’apaiser, me renouveler, me guérir. Je laisse fondre tout ce qui m’encombre pour ne faire qu’Un, me relier au “plus vaste“, à l’énergie de Dieu, de la Vie. Je me laisse “désencombrer“, nettoyer, purifier… comme un enfant qui prend un bain, le grand bain du baptême, le grand bain de l’Amour. Prenez vraiment le temps d’accueillir profondément ce regard de Dieu qui guérit, cet Amour qui relève. Regardez-vous maintenant avec les yeux de votre enfant intérieur, quel serait le message que cet enfant intérieur souhaiterait vous donner ? Ou si vous préférez, qu’est-ce que vous diriez à votre enfant intérieur si vous étiez là un bon père ou une bonne mère ? 3 – “Laisser naître/Laisser émerger“ Mourir avec Jésus pour renaître avec Lui… De cette traversée, qu’est-ce qui émerge, qu’est-ce qui souhaite naître ? Qui suis-je maintenant ? Quelle relation à moi-même, aux autres, à Dieu ? A quoi suis-je appelé sur mon chemin de vie ? A quoi Dieu m’appelle ? Qu’est-ce qui est appelé à renaître, à ressusciter en moi ? Quelle résolution, engagement puis-je prendre ? Comment laisser se déployer cette Bonne Nouvelle dans ma vie ? Notez… ![]()
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Quel sens à ma Vie ? - partage de Yannick Lapierre Les temps d’humeur maussade, un peu nuageux, ou au contraire de grandes inquiétudes ont souvent été propices chez moi au jaillissement de cette question. Et aujourd'hui encore, cette crise la ravive. Ces temps difficiles, ne les rejetons pas. Ils nous enseignent. La souffrance nous renvoie à l’essentiel. A notre éphémère passage sur terre et donc à ce qu’il y a de plus important pour nous à vivre. Face à la souffrance, face au sentiment de l'éphémère et de la fragilité, comment tenir encore debout ? Sœur Emmanuelle témoigne : Où trouver la source d’amour ? Ou trouver la force d’aimer ? Chacun d’entre nous a une histoire plus ou moins triste, plus ou moins dramatique. Comment certains trouvent-ils la source d’amour qui reste cachée à d’autres ? On trouve la source d’amour en se faisant aspirer par la souffrance. Je me souviens de la première fois que je suis entrée dans le bidonville. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Dans les ruelles, on retrouvait entassées les ordures des beaux quartiers du Caire. Les chiffonniers les ramenaient sur leurs petites voitures puis les jetaient dans les ruelles au milieu des cochons pour les trier. La saleté, les odeurs étaient infectes. Les enfants cherchaient leur nourriture dans les immondices. Je me rappelle m’être alors sentie aspirée. Aspirée c’est le terme. Il n’y en a pas d’autre. J’avais 62 ans. Je pouvais prendre ma retraite confortablement en France. Cette aspiration de la souffrance a changé le cours de mon destin. Elle a comblé ma vie. Sœur Emmanuelle, Mon testament spirituel, Presses de la Renaissance C’est en lisant un jour un livre de Sœur Emmanuelle - Vivre, à quoi ça sert ? - que cette simple réponse m'est venue : Vivre pour Aimer ! Car comment rester dans la “Joie imprenable“ lorsque la souffrance nous tire vers le bas ? Comment ne pas passer à la “détresse empathique“? Comment rester dans une compassion qui guérit, qui donne l’énergie de la joie, qui prend soin de tous, de l’aidant comme de l’aidé ? Comment ? En étant dans l’Amour. Vivre, c’est espérer. Vivre, c’est aimer. Aimer pour vivre. Sans amour, pourrions-nous vivre ? Pourrions-nous espérer ? L’autre face, le désespoir, me dit la souffrance. Me dit le manque. Le manque d’espoir ou d’espérance. Je suis désespéré. Je suis perdu. Je n’ai plus le goût à vivre. Tout cela ne sonne-t-il pas du même ton ? Cheminer le cœur ouvert Ce ton a le goût amer d’un cœur serré. D’un état d’âme nostalgique. Nostalgie d’un ailleurs, d’un autrement. J’aimerais aller bien, j’aimerais que les choses soient autrement. Que cette personne revienne. Que ma vie soit toute autre. Il y a une insatisfaction de l’instant présent, ou du moins tel que je le vis. Il y a aussi l’espérance, peut-être plus dissimulée, d’un autre état, d’une situation différente, meilleure. Puis-je changer la situation ?
Car il est un “art de souffrir“. Un de mes maîtres spirituels, Thich Nhat Hanh, me l’a enseigné. La matière, la peinture, c’est la Pleine Conscience ou l’Esprit Saint. C’est une douce énergie qui vient envelopper, prendre soin de ce cœur serré. De ma souffrance. Le pinceau, c’est la main de ma maman. Peut-être celle qui m’a donné la vie. Peut-être pas. Peut-être plutôt celle d’une mère tendre, douce, attentionnée, qui caresse le front de son nouveau né. C’est la tendresse incarnée. C’est Marie. C'est Jésus aussi qui dit à St Jean “Je te fiancerai à moi dans la tendresse“. Alors, oui, je me prends tendrement dans les bras. Je ferme les yeux et doucement je respire avec moi enfant. Je respire comme si je tenais un petit bébé dans les bras ou comme si moi-même j’étais un petit bébé. Comme le dit le psalmiste (psaume 130) : "Mon âme est en moi comme un enfant, comme un tout petit enfant contre sa mère" Ne rien faire d'autre que d'embrasser mon cœur serré, mon être souffrant. Et finalement, me déposer là, comme un tout petit contre sa mère, impuissant et confiant. Et me laisser faire. Laisser le Souffle m'embrasser, laisser le Souffle prendre soin de moi. Rien d’autre. En laissant les pensées poursuivre leur chemin. En calmant ainsi mon esprit, en sentant le Souffle en moi. Laissant les choses être telles qu’elles sont. Ecoutant la Vie en moi et autour de moi. Laissant la Vie respirer en moi. Cette Vie ouvre une porte en moi. Un filet de lumière. Cette attention consciente me relie. Elle est Esprit Saint, Souffle Saint, Energie de Vie. Je ne suis plus seul, coupé à essayer de m’en sortir par moi-même. A m’apitoyer sur moi, sur la vie, sur ma vie. C’est l’Instant Présent, vierge, qui nous recrée, nous enfante. Marie a enfanté Jésus. Marie a enfanté St Jean aux pieds de la croix, lorsque Jésus lui a présenté comme son fils. Marie a enfanté, aussi, les premiers disciples au cénacle à Jérusalem alors qu’elle priait avec eux dans l’attente de la venue de l’Esprit Saint à la Pentecôte. Oui, l’Esprit Saint nous renouvelle, lorsque nous laissons ce temps virginal œuvrer en nous. Lorsque nous laissons notre volonté ouverte… Une volonté ouverte Car c'est la grande injonction de notre temps : “s’en sortir par soi-même“, devenir “autonome“. Même dans la méditation nous retrouvons ce piège. Une volonté “fermée“ : l’objectif d’atteindre un certain mieux-être, un certain état… Notre société moderne entretient chez bons nombres cette dérive, qu’un homme ou qu’une femme devrait s’en sortir par soi-même, par sa propre volonté. Ce qui nourrit l'illusion de tout contrôler. Cela donne en effet de l’assurance lorsque je peux par l’argent que j’ai gagné (ou reçu ou volé) me payer une voiture qui me transporte où je veux au son d’une musique impeccable dans mon habitacle. Je ne sens plus les intempéries de la pluie, du froid ou du chaud. Tout est climatisé, aseptisé, sous contrôle. Tout semble à portée de main, tout semble sous contrôle. L’excès de consommation nous donne un semblant d’apaisement, un semblant de contrôle. Mais ce semblant est trompeur. Il nous endort et nous fait repartir comme avant. L’avidité devient de nouveau mauvaise conseillère. Nous pouvons même en perdre de vue nos intentions - louables parfois - au profit des seuls moyens, qui deviennent alors une fin vide de sens : course à l’argent, au pouvoir, à une sécurisation à outrance etc… Comme le soulignait Gandhi : “Votre grande erreur est de croire qu’il n’y a aucun rapport entre la fin et les moyens. C’est comme si vous prétendiez que d’une mauvaise herbe, il peut sortir une rose“. Cet épisode du Covid a créé des tremblements dans le “château de cartes“. Et quand tout vacille, qu’en est-il ? Que reste-t-il ? Il est temps de réaliser que nous ne pourrons jamais tout contrôler. Qu'une voie du milieu, une voie équilibrée et moins consumériste est plus saine pour nous, les autres et la nature. Une voie où la solidarité et l’entraide sont plus fortes que l’illusion de “s’en sortir par soi même“, qui ouvre la porte à toutes les dérives du monde “moderne“. Ou préférons nous ne rien entendre et, poussés par nos peurs ou nos avidités, essaierons-nous de repartir comme avant dans une course effrénée, un toujours plus ? Disons-le clairement : non, nous ne pouvons pas être par nous-même, vivre par nous-même, coupé des autres. Nous ne vivons que parce que nous sommes en lien. Nous “inter-sommes“. L’eau dans mon corps n’existe que parce que la rivière coule des montagnes. Tout comme mes os n’existent que par la présence des minéraux dans la terre que j’assimile en mangeant par exemple une carotte ou une pomme. Même chose pour la chaleur en moi qui vient du soleil. Une journée sans soleil sur la terre et nous disparaissons. Même chose pour l’air et son oxygène. Même chose avec les autres humains : sans mon père et ma mère, je ne serais pas là. Sans mon boulanger, non plus. Sans mes collègues de travail, mes élèves, mes clients, les membres de ma communauté ou ma famille… non plus. Nous n’existons qu’en lien, dans ce "recevoir et donner" qui le mouvement même de la Vie. “Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour“, chaque journée est un cadeau à recevoir non pas comme un dû, mais bien comme un don. Gratitude donc. Je suis très touché dans la prière du “Notre père…“ enseigné par Jésus par : “que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel“. Oui, la grâce n’est pas "sous contrôle", impossible de "mettre la main dessus". Une seule chose possible : garder "la main ouverte" pour l'accueillir, garder la volonté ouverte pour la laisser œuvrer à travers nous. Œuvrer en étant libre du résultat de nos actes (le secret de la liberté humaine !) – œuvrer avec un esprit ouvert, un cœur ouvert et une volonté ouverte… Nous allons bientôt célébrer la fête de la Pentecôte… cette ouverture à plus vaste que soi, à ce Souffle Saint qui vient nous habiter… ![]()
11/4/2020 1 Commentaire Le grand passage de Pâques...Chers amis, Nous vous rejoignons en ce samedi saint, jour de la grande attente dans l'espérance. Dans la douce force de l’Instant Présent, par notre présence qui nous relie à la Présence de Dieu, prenons un temps pour “traverser“ nos noirceurs, laisser mourir ce qui “doit“ mourir et renaître à la Vie. C'est le grand mouvement de Pâques, le grand Passage auquel nous sommes invités ces jour-ci - appel rendu si pressant par le contexte actuel. Comme le dit Paul Claudel : "Notre résurrection n’est pas toute entière dans le futur, elle est aussi en nous, elle commence, elle a déjà commencé." Ainsi nous partageons avec vous une pratique que nous vivons ici aujourd'hui, avec 3 propositions à vivre (cf ci-dessous). Une manière de se rejoindre pour plonger ensemble dans le Mystère guérisseur de Pâques. Nous vous souhaitons une belle et grande Traversée et que chaque jour résonne en nos coeurs cette Bonne Nouvelle de l'Amour dont rien, pas même la mort, ne peut nous séparer. Que cette fête de Pâques ravive en nous la joie et la confiance qu'un monde nouveau est en train de naître... Marie Charlotte Jactat & Yannick Lapierre ![]()
En cette nouvelle année, je vous souhaite à toutes et à tous, d’ “arroser“ jour après jour ces trois fleurs du Bonheur “véritable“: Aimer et se sentir aimer Trouver ou donner un sens à sa vie Se sentir Vivant J’aimerais vous partager comment ces “3 conditions du Bonheur“, enseignées par Thich Nhat Hanh, maître zen, résonnent en moi et me guident sur mon chemin dans les pas de Jésus. Aimer et se sentir aimer J’ai beaucoup de chance pour cette première condition du Bonheur. Une âme sœur, Marie Charlotte, m’a un jour rejoint. Alors, j’apprends à l’aimer, à “aimer“ et à “me sentir aimé“ par elle. Le chemin d’amour du couple peut alors être celui qui nous ouvre à une autre promesse : Celle d’un Amour plus grand ! Il nous en donne un avant-goût. Lorsque j’ai hésité à entrer dans la vie religieuse bouddhiste ou chrétienne, les paroles sur l’Amour de Frère Luc, moine de Tibhirine, ont beaucoup résonné en moi. Vous pouvez les écouter prononcées par Michael Lonsdale dans le film “Des hommes et des dieux“: (Patientez jusqu’à 1mn30 !... il parle alors d’un “autre amour, plus grand encore…“) Alors que l’on vive seul, et peut-être que c’est votre cas, ou que l’on soit en couple, un Amour plus grand encore est possible. Réjouissons-nous !
“Il n’est jamais trop tard pour le plus grand Amour“ - Michael Lonsdale J’ai été 55 ans célibataire, avec certes de belles histoires, et je découvre dans le couple le chemin qui peut m’ouvrir à un plus grand Amour. Ma compagne vient toucher en moi ces parties de mon cœur qui restent à ouvrir. Notre relation m’enseigne à aimer davantage autrui. A apprendre à poser sur moi-même, sur elle, sur les autres, le regard de l’Amour. Même chose si l’on est célibataire : nos relations aux autres nous enseignent aussi à mieux aimer… A poser sur tous, le même regard d’Amour que l’Amour de Dieu pour les hommes. Or, puisque Dieu n’est autre que l’Amour, il m’apprend à devenir Amour… Trouver ou donner un sens à sa vie (sens comme “direction“ et sens comme “signification“) Apprendre à devenir “Amour“ n’est-il pas alors le plus profond des sens possibles à notre vie ? C’est ce que je crois. C’est ce qu’en disait Sœur Emmanuelle (Lire son livre “Vivre, à quoi ça sert ?“). Me voici en chemin sur le vrai sens de ma vie. Oui, je lui donne le sens de la divinisation de l’homme. Le prêtre François Varillon, nous le partageait simplement ainsi : “Si vous me demandez ce qu’est l’homme, je vous réponds ceci : l’homme est du divinisable. C’est la réponse la plus profonde, au-delà de toutes les choses si intéressantes que peuvent nous dire les sciences humaines“. (“Joie de croire. Joie de vivre“, p.22) Se sentir Vivant Si l’on est en chemin vers notre être divin, comment prendre alors “appui“ ou être inspiré et guidé par Bouddha ou Jésus ? En quoi étaient-ils pleinement “Vivants“ ? Je suis “Vivant“ lorsque je suis pleinement là, présent, corps-cœur-esprit. Je me sens alors uni, pleinement. De cette unité, une douce fièvre intérieure s’écoule en moi. Prenez un temps et sentez là. Juste en une respiration dans l’Instant Présent… Allez-y, juste une respiration consciente et douce… Pour nous aider à toucher en nous ce “numineux“, cette vivante lumière qui nous fait nous sentir unis, dans la Joie “imprenable“ (quelles que soient les conditions extérieures) et dans la confiance, voici ce qui peut nous aider : • La nature : Elle est précieuse pour nous relier à la terre mère. Pour nous sentir relié à tous les êtres, pour nous redonner de l’énergie, de la joie… Prenons des temps réguliers pour nous y relier. • Les rituels : Nous pouvons suivre des rituels proposés par une tradition particulière mais nous pouvons nous créer notre rituel : Une assise tous les soirs ou tous les matins devant une bougie, des photos d’êtres qui nous sont chers, de nos guides spirituels… Une marche consciente dans la nature en fin de journée… L’essentiel est qu’il soit “sanctuarisé“ en quelque sorte. Qu’il soit suivi régulièrement et qu’il s’inscrive dans notre vie afin de nous aider à nous relier à l’ « essentiel » sans nous perdre. Il devient un “toit“ qui soutient notre pratique et dans lequel nous pouvons nous laisser porter et abandonner dans la grâce. • L’éros vers l’ “agapè“ : notre libido est ce qui nous donne une énergie, une joie d’être en vie. De nous rouler dans l’herbe, de rire, de chanter, de communiquer … C’est une énergie de vie qui peut se vivre sans pour autant être dans un rapport sexuel. Elle est à accueillir et à guider pour une “communion“ avec les autres. Elle nous conduit alors à l’amour “agapè“, un amour inconditionnel… • Le corps : Il est le “temple de l’Esprit“, du Souffle divin pour notre passage sur terre. Prenons-en soin et pratiquons mouvements en conscience, yoga, marche, qi gong… • La créativité : elle invite à la joie de créer et peut être un pont vers notre enfant intérieur et son envie de jouer… Entretenons-la ! • Notre enfant intérieur : l’enfant que nous étions à 4, 5…9 ans est toujours là d’une certaine manière. Avec ses blessures, ses peines et ses joies. Prenons un temps quotidiennement, notamment au réveil, pour lui sourire lors d’une méditation et, symboliquement, pour le prendre dans nos bras ou par la main…et l’écouter. Il est un guide précieux. Offrons-nous un temps, en ce début d’année, pour prendre quelques engagements dans ces 6 directions … Cela nous aidera à cultiver ces 3 fleurs du Bonheur ou de l’Amour véritable ! Joyeuse année dans l’Amour ! Yannick Lapierre |
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